| | | Marie-Rose Guénard, une des soeurs de mon grand père Théophile, à épousé Joseph Vannier, puis elle est partie avec lui au Canada et serait morte à Sainte Rose du Lac, avec ou sans enfants, et quand, je n'en savais rien.
La réalité a été cruelle mais je sais maintenant que je peux continuer ma recherche de cousins outre-atlantique. |
| | Julien Vannier Fils de Julien Vannier
Frère de Michel, témoin à son mariage
Epouse, le 19 février 1735 à Billé, Julienne Delatouche fille de Marguerite Greffier (qui est la grand mère de son fils) et belle fille de Jean Baptiste Coquelin
Laboureur au village du Ronceray à Billé
Mort avant 1795 ainsi que son épouse |
| | Julien Vannier 1738-1794 Julien François
Fils de Julien Vannier et de Julienne Delatouche
Né le 27 janvier 1738 à Billé
Filleul de son grand père Julien Vannier et de sa grand mère Marguerite Greffier
Laboureur à la Ménardière à Billé
Jugé le 28 germinal an II (17 avril 1794) par la Commission Brutus-Magnier et exécuté à Fougères le 2 floréal an II (21 avril 1794) à l'âge de 55 ans
Voir billelesmouches |
| | Documents sur l'histoire de la révolution en Bretagne:
la Commission Brutus Magnier à Rennes
Hippolyte de La Grimaudière
Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne, 1879 |
| | Billé, Javené, Parcé dans la tourmente révolutionnaire
Marcel Hodebert
Page 134 |
| | Joseph Vannier 1799 |
| | Joseph Vannier 1839 Joseph Jean Pierre
Fils de Joseph Vannier et de Jeanne Bazin
Né le 14 janvier 1839 à Billé
Epouse Rosalie Regnault le 18 février 1870 à St Georges.
Mort après 1903 |
| | Rosalie Vannier 1870-1952 Rosalie Joséphine Jeanne Marie
Fille de Joseph Vannier et de Rosalie Regnault
Née le 29 novembre 1870 à Saint Georges de Chesné
Epouse Pierre Gaillard le 23 mai 1891 à Saint Georges de Chesné.
Ils ont eu 6 enfants dont Joseph Gaillard qui s'est marie en 1924 à Cesson-Sevigne avec Julie Trumel
Décédée à Cesson-Sévigné le 15 décembre 1952 |
5000 francs en 1903 équivalent à 20 000 euros en 2014 | | Joseph Vannier 1873-1948 Joseph Marie Jean Louis
Fils de Joseph Vannier et de Rosalie Regnault
Né le 16 juillet 1873 à Saint Georges de Chesné, au village de la Grange
Chatain, yeux gris, 1,57 m
Laboureur
Passé sergent au bout de 2 ans de service militaire, en novembre 1896
Epouse Marie-Rose Guénard le 22 février 1903 à St Georges.
Partis au Canada avec 5000 francs plus la promesse d'un revenu de 300 francs à la mort du père de Joseph
En provenance de Cherbourg, ils arrivent le 20 Mai 1903 à Ellis Island, New York City à bord du Kaiser Wilhelm II avec 588.83 $, déclarant se rendre à Winnipeg, Manitoba, Canada et sont en relation avec le révérent Norbart (ou quelque chose comme ça)
Adresse le 12 juillet 1904 : Makinak (Manitoba)
Marie-Rose meurt à la fin de 1904 et il est donc veuf et semble le rester
En 1906, il est recensé dans le Manitoba, sans son fils. Joseph a 33 ans ce jour là mais l'age indiqué est 30 ans. Son bureau de poste est à Sainte Rose du Lac. Il est ouvrier agricole dans la famille d'Olivier Lecomte arrivée de France en 1892. Cette famille est installée sur la "section 31, township 23, range 15, méridian w". La famille a 8 chevaux, 15 vaches laitières et 20 autres bovins, 4 cochons.
Voir Dominion Land Survey ou List of Districts and Sub-Districts et la carte du Manitoba pour compter les petits carrés ou plus simple
Je pense l'avoir retrouvé dans le recensement de 1911 à North Vancouver, malgré une différence de date de naissance, mais il est avec son fils devenu Antony. Il est jardinier dans un couvent, travaille 60 heures par semaine et gagne 750$ par an
Déclaré insoumis le 2 mars 1916 parce qu'il n'a pas répondu à l'ordre de mobilisation de 1914 (il avait alors 41 ans)
Il est probablement mort le 12 janvier 1948, d'un problème cardiaque, à Vancouver où il était toujours jardinier en 1945, toujours veuf et où personne ne connaissait le nom de ses parents. |
| | "un colon ou « homesteader » pouvait obtenir 160 acres de terre gratuitement tant qu'il améliorait la terre, la cultivait et y vivait pendant trois ans. Son seul coût était un droit d'enregistrement de 10 $. Mais il fallait travailler d'arrache-pied pour labourer l'épaisse terre glaise, construire une maison dans un pays sans forêts et obtenir une récolte." |
| | Les chemins dessinent de grands carrés d'un mille anglais de coté, ces grands carrés sont découpés en 4 carrés plus petits faisant donc environs 805*805 m et donc 65 hectares, soit 160 acres
Joseph Vannier et Marie Rose Guénard étaient donc probablement installés très brièvement sur un de ces petits carrés ... Lequel ? |
| | "Dès 1888, les dirigeants du plan de colonisation francophone se tournent vers l’Europe, et la venue de familles françaises, suisses et belges occasionne la fondation de nouvelles paroisses, [...] elle assure la base démographique nécessaire pour mener une résistance acharnée contre l’assimilation." |
| | ADIV- 6 M 691 - Document12
Ouest-Eclair
Samedi 4 avril 1903
LES BRETONS AU CANADA
Une lettre d’un émigrant - Etre propriétaire au Canada vaut mieux que domestique en Seine-et-Oise - Prochain départ de Saint Malo.
Monsieur le recteur de Magoar nous adresse la lettre ouverte suivante pour les Bretonsqui veulent émigrer :
Mes chers compatriotes,
Plusieurs d’entre vous ont déjà entendu parler des avantages qu’offre le Canada aux nouveaux colons. Chacun possède 65 hectares de terrain pour la somme de cinquante francs. C’est un revenu de six cents francs accordé à tout nouveau venu, pourvu qu’il soit âgé de 18 ans. Un revenu de six cents francs, “ daou c’hant skoet leve” , l’avantage de vivre en famille dans ses propres terres, n’est-ce pas assez pour préférer l’émigration au loin à ces passages de quelques mois dans les environs de Paris, Versailles ou ailleurs ?
Les enfants ayant atteint l’âge de 18 ans, jouissent du même privilège que leur père, ce qui double, triple, quadruple le revenu de la même famille qui se compose de un, deux, trois garçons. Les produits agricoles du Canada sont les mêmes que ceux de notre pays : blé, orge, avoine, pois, sarrazin, fèves, maïs, pommes de terre, navets, graine de lin, pommes, prunes, foin, miel, beurre, fromage, etc, etc.
Aujourd’hui l’industrie laitière, inconnue il y a trente ans, l’industrie porcine, l’élevage, l’exportation d’animaux, l’horticulture, la culture des pommes, etc, tout a pris des développements considérables et en prend chaque jour de nouveaux.
Des lignes de chemins de fer sillonnent de plus en plus le Canada; les communications sont plus faciles, et les colons sont d’une part beaucoup moins isolés qu’ils ne l’étaient autrefois, et d’autre part, ils sont, quand ils savent s’y prendre, beaucoup plus aidés. Du reste, ceux que le défrichement des forêts effraye, pouvant aller s’établir dans l’Ouest en Saskatchewan par exemple. Ils trouvent là d’immenses prairies vierges qui leur fournissent des pâturages tout prêts pour l’élevage et qui, pour peu qu’ils y promènent le soc de la charrue, se transforment en de riches champs de blé et de toute sorte de céréales.
Là, point d’arbres à déraciner, point de rochers à extirper, la transformation de la prairie en champs cultivés y est des plus faciles, et les chemins de communication s’y établissent aisément. Il suffit de quelques années de travail au colon arrivé pauvre, sur son lot, pour se voir à la tête d’une exploitation considérable.
Quatre provinces se partagent ces plaines avantageuses : c’est le Manitoba, l’Assiniboine, le Saskatchewan et l’Alberta.
Quant à moi, mes chers compatriotes, je vais au secours des chrétiens de la Saskatchewan; je pars le 29 avril de Saint Malo. Il va sans dire que je me mets à la disposition des Bretons qui voudraient émigrer au Canada, pour leur procurer tous les renseignements désirables. Hâtons-nous de nous entendre, de nous décider, si nous voulons former une colonie bretonne assez forte pour faire reculer les Protestants qui envahissent ce pays.
Le Floc’h, recteur de Magoar.
ADIV - 6 M 691 - Document 20 ( A)
République française
Ille- et- Vilaine
Sous-Préfecture de Fougères
1e division
Fougères le 11 juillet 1904
Le Sous-Préfet de Fougères
à Monsieur le Préfet d’Ille-et-Vilaine
Conformément aux instructions contenues dans votre lettree du 8 juin dernier, j’ai l’honneur de vous donner, ci-après, les noms, la situation de fortune et la profession des personnes qui ont émigré au Canada depuis avril 1903, dans mon arrondissement.
Le Sieur Deshayes, Victor, de Cogles, âgé de 26 ans, menuisier et journalier agricole
Son frère Deshayes, Jean, 19 ans, journalier agricole,
Ces jeunes gens ne possédaient absolument rien et sont employés au Canada comme garçons de culture.
Le Sieur Vannier, Joseph, de Saint Georges de Chesné, 30 ans, avec sa femme Guénard, Marie, partis avec une somme de 5000 francs, ils exercent la profession de cultivateurs. A la mort de son père, le Sieur Vannier pourra avoir un revenu de 300 francs.
Le Sieur Simon, Constant, de Poilley, âgé de 24 ans, domestique de ferme, n’avait aucune fortune.
Le Sieur Goudal, Pierre, de Louvigné du Désert, 40 ans, charron, parti avec sa femme et ses 4 enfants. Possédait au moment de son départ, une somme de 1000 F produit de la vente d’une maison.
Le Sieur Ferrand, Eugène, de Mauthault, 40 ans, cultivateur. Parti en compagnie de sa femme et de ses 4 enfants. Il ne possédait que l’argent nécessaire à leur voyage, 500 francs environ.
Le mouvement d’émigration, quoique petit, pourrait, peut-être, être détourné au moyen d’une propagande permanente au profit de l’Algérie, par l’affichage dans chaque commune de placards indiquant les avantages offerts aux colonisateurs dans cette colonie et les mettant en garde contre les déboires qui les attendent au Canada. |
| | Jean Louis Vannier 1875 Fils de Joseph Vannier et de Rosalie Regnault
Né le 24 avril 1875 à Saint Georges de Chesné
Châtain, yeux châtains, 1,60 m
Etudiant ecclésiastique vers 1895
Ajourné pour faiblesse en 1896 et dispensé parce qu'il a un frère au service en 1897, il renonce au bénéfice de la dispense et effectue un service militaire au 70e régiment d'infanterie, de novembre 1897 à septembre 1898
En octobre 1898, il est au grand séminaire à Rennes
En octobre 1901, il est vicaire à Moutiers
En 1908, il est au presbytère de Bedée
Mobilisé le 8 août 1914 jusqu'à février 1919, il est infirmier
Médaille d'honneur des épidémies (vermeil) en 1919 |
| | Emile Vannier 1878-1915 Emile Marie Joseph
Fils de Joseph Vannier et de Rosalie Regnault
Né le 24 avril 1875 à Saint Georges de Chesné
Blond aux yeux bleus, 1,52 m
Cultivateur vers 1898
Ajourné pour "défaut de taille" en 1899 et 1900, il est placé dans les services auxiliaires en 1901
En 1914 il est finalement jugé bon pour le service et incorporé, le 24 septembre, au 76e régiment territorial d'infanterie (comme Joseph Guénard).
Il meurt le 6 février 1915, 4 jours après son entrée à l’hôpital de Vitré pour bronchopneumonie |
| | Marie Vannier 1881-1959 Marie Joseph Amandine
Fille de Joseph Vannier et de Rosalie Regnault
Née le 20 avril 1881 à Saint Georges de Chesné, au village de la Grange
Décédée à Saint Aubin du Cormier le 20 novembre 1959 |
| | Amandine Vannier 1884 Amandine Marie Thérèse
Fille de Joseph Vannier et de Rosalie Regnault
Née le 17 juillet 1884 à Saint Georges de Chesné
Epouse François Chevallier le 20 avril 1912 à Saint Georges de Chesné |
| | Joseph ou Antony Vannier 1903 Joseph Marie Antoine
Fils de Joseph Vannier et de Marie-Rose Guénard
Né le 12 juillet 1903 à Sainte Rose du Lac
Sa naissance est déclarée par son père le 8 aout
Le médecin ou la sage-femme est E. Béasse, j'ai supposé que c'était Ernie Beasse, une veuve agée de 66 ans en 1906, venant de France et arrivée au Canada en 1894, pensionnaire de la famille Gaullier à Laurier, mais j'ai reçu le message suivant : |
| | Il s'agit de mon aïeul Pierre René Ernest Béasse qui a émigré au Canada (pour revenir en France en 1914).
Quelques sources:
En 1891, Ernest Béasse émigre au Canada où son fils Emmanuel le rejoindra quelques mois plus tard. Il laisse donc derrière lui ses autres enfants et son épouse Victorine Verrier qui décèdera à Béthune le 18 mai 1894. Notons que l’une des filles d’Ernest et Victorine, Marie, a épousé en 1884 Pierre Normand, deuxième fils de Clovis. Les deux familles sont donc liées. Ernest Béasse s’installe d’abord lui aussi à Sainte-Rose-du-Lac où ses compétences médicales lui permettent de rendre de grands services à la population en attendant l’arrivée du premier médecin.
Voir : Les Français dans l'Ouest canadien et Henri d'Hellencourt : un journaliste français au Manitoba, 1898-1905 |
| | Joseph est le filleul d'Olivier Lecomte et Marie Rose Lebouc pour qui son père travaille ensuite en 1906
En 1911 il serait avec son père à Vancouver, écolier. Son prénom s'est anglicisé en Antony et il ne parle qu'anglais. |
| | Jean me dit qu'il avait appris qu'en 1945, quelqu'un, probablement un militaire américain ou canadien, et probablement en Bretagne, cherchait des renseignements sur la famille Guénard mais aurait été éconduit ... |
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