| | | | Les personnages principaux |
| Paul Grattier, qui comptait en wolof | | | Jeanne Guénard se souvenait du "monsieur à cheveux blanc au bout de la table". C'était son grand père, mort quand elle avait deux ans. |
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Fils d'Alexandre Grattier et de Marie Cécile Anne Vincent
Né le 25 janvier 1856 à Gironville (Seine et Marne), région du Gatinais.
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| | Brun avec des yeux gris, 1,66 m, boucher en 1877 |
| | Militaire en AfriqueMilitaire en Afrique pendant ... la légende familiale dit 2 fois 7 ans parce qu'à l'époque le service militaire se faisait par tirage au sort et on pouvait remplacer un autre tiré au sort moyennant finances. Mais en fait, depuis 1872 il n'y avait plus de remplacements. Par contre on pouvait faire 5 ans de service au lieu d'un an si on tirait un mauvais numéro. Il a donc pu tirer un mauvais n° ou échanger son bon n° contre un mauvais.
Sa fiche signalétique et des services révèle qu'il a été militaire, appelé, du 10 décembre 1877 au 19 mai 1881, soit 3 ans et 5 mois. Et il faisait partie du 1er régiment d'infanterie de marine qui en 1878 était à Saint-Louis Sénégal
Je lis que ce régiment était commandé par Louis Brière de l'Isle entre 1870 et 1884 et que " il part au Sénégal où il est gouverneur de 1876 à 1881. Décrit comme autoritaire, voire dictatorial, il prend une série de mesures fiscales et militaires assez impopulaires. En octobre 1877, Brière de l'Isle entreprend une campagne le long du fleuve Sénégal en direction des hauteurs du Fouta Djallon dont le souverain est Abdoul Boubacar. Il décide de l'attaquer, le contraignant à accepter un protectorat français sur les provinces du Toro, du Lao et de l'Irlabé. En 1878, malgré les réticences du Ministère des Colonies, il lance d'autres troupes françaises à l'assaut du royaume du Kaarta, un royaume toucouleur situé le long de la rive nord du fleuve. Le 7 juillet 1878, le fort toucouleur de Sabouciré est pris et le chef adverse, l'Almamy Niamody, est tué."
"terrible épidémie de fièvre jaune qui sévit dans la colonie en 1878"
"une vareuse bleu foncé, croisée sur la poitrine avec deux rangées de boutons de cuivre estampés en relief d'une ancre encâblée, un pantalon en drap gris bleuté passepoilé d'écarlate, une capote en drap gris de fer bleuté. Le collet de la tunique portait un écusson de même couleur, frappé d'une ancre écarlate. Le képi était du même drap que la tunique, passepoilée d'un cordonnet de laine écarlate, et une ancre de même sur le devant. Epaulettes en laine jonquille. Pantalon de toile blanche aux colonies. ... Le 31 mars 1878, un casque en liège fut adopté pour toutes les colonies."
Caporal le 16 juillet 1880
Anecdotes :
Le tronc creusé d'un baobab servait de prison.
Un matin, en se réveillant, il s'était rendu compte qu'un serpent avait trouvé refuge dans la jambe de son pantalon. Du coup il n'osait plus bouger de peur de se faire mordre. Mais l'histoire avait dû bien se terminer puisqu'il était là pour la raconter.
Avait appris à sa fille à compter en wolof : benn, ñaar, ñett, ñent, ... |
| | Déjà marié avec une autre lors de la naissance de sa fille |
| | Habite alors au 3 de la rue Belidor dans le 17e et donc pas loin de Puteaux, et auparavant rue Pierre Demours, pas loin. |
| | ??? Père d'Yvonne Ragot ???Le 5 janvier 1896 à Paris XIVe, nait sa fille, Yvonne Ragot, mais la mère d'Yvonne est Augustine Ragot et donc pas son épouse légitime.
Pour moi la ressemblance avec sa fille est évidente, mais aucun document ne confirme cette paternité, pas de reconnaissance, pas d'adoption et on peut se demander pourquoi il n'épouse la mère d'Yvonne que deux ans et demie après son divorce. La question est donc "Se connaissaient-ils réellement depuis si longtemps ?".
Mais il est certain qu'affectivement c'était le père d'Yvonne Ragot ! |
| | Divorcé en 1899Sa fiche signalétique indique comme adresse le 18 octobre 1898 : "Gironville, chez sa soeur", il est donc alors séparé de son épouse légitime.
Divorcé le 9 mars 1899 devant le tribunal de la Seine et transcrit le 5 juin 1900 à Paris 17e.
Paul et Emilienne sont domiciliés tous deux au 7 rue Belidor lors du jugement.
Yvonne Ragot a donc déjà 3 ans quand le divorce est prononcé.
Pourtant l'histoire familiale disait qu'il était déjà divorcé mais n'avait pu la reconnaître parce que le délai après divorce était insuffisant. |
| | Epouse finalement Augustine RagotLe 17 septembre 1901, il épouse Augustine Ragot, à Paris XIIe
Habite alors 42 rue de Paris à Puteaux (devenue depuis rue Jean Jaures).
Boucher, ensuite mécanicien, journalier en 1920 et manoeuvre sur son acte de décès. |
| | En 1905, il habite au 25 rue des pavillons à Puteaux, tout près du 80 rue Jean Jaures |
| | Veuf dès 1909Augustine Ragot, malade depuis de longues années semble-t-il, meurt chez ses parents, à Saint Ceneri le Gerei, le 10 juin 1909. Elle venait juste d'écrire qu'elle allait mieux. |
| | Mort "d'une insolation", à 67 ansMort le 12 aout 1923 à Puteaux "d'une insolation après qu'il ait passé la journée dans son jardin potager"
Enterré à Puteaux puis transféré à Massy avec sa fille, son gendre Théophile, sa petite fille Jeanne et mon père, Pierre Ghémard. |
| | Jean Ripaux 1843 Jean Aimable
Fils de Jean Pierre Ripaux, cultivateur à Ciral (Orne) et de Françoise Henri, décédée à Ciral le 6 février 1851.
Né le 17 février 1843 à Ciral
Faucheur (à Paris ???) demeurant 81 boulevard de Courcelles, Paris 8e.
Epouse Marguerite Chrétien à Paris 17e, le 27 juillet 1867
L'oncle de Marguerite, Auguste Riaux, est entrepreneur de fauchage au 81 Bld de Courcelles !!! |
| | Ciral est à 17 km de Saint Céneri le Gérei. Ne me dites pas que c'est le hasard ! |
| | Riau Nom rare porté en Dordogne, mais aussi dans l'Ouest (44) et le Centre (37). Plusieurs possibilités : soit un toponyme, variante de Rial (= petit ruisseau), solution qui semble la meilleure en Dordogne, soit une une autre forme de Riault (voir ce nom).
Riaud Surtout porté dans l'Ille-et-Vilaine, c'est une variante de Riault (voir ce nom). Autre variante : Riaux. Tous ces noms peuvent éventuellement être aussi des toponymes, avec le sens de petit ruisseau.
Riault Nom de personne d'origine germanique, Ridwald (rid = cavalier + wald = qui gouverne), porté dans l'Ille-et-Vilaine et le Centre (37, 36). |
| | Marguerite Chrétien 1849 Marguerite Pauline Emilie
Fille de Jean François Chrétien, journalier, rue de l'Eglise à Paris 17e, et de Marie Victoire Riaux, blanchisseuse, 44 ans en 1867.
Née le 21 mai 1849 à Carrouges
Blanchisseuse demeurant 104 rue de Courcelles, Paris 17e, avec sa mère.
Epouse Jean Ripaux à Paris 17e, le 27 juillet 1867 |
| | Emilienne Ripaux 1868 Emilienne Ernestine Aimée
Fille de Jean Ripaux et de Marguerite Chrétien.
Née le 30 juin 1868 à Paris
Couturière avenue Niel (même quartier que Paul) chez sa grand mère maternelle Marie Victorine Riaux qui est veuve de Jean François Chrétien
Ses oncles, Victor Marelle, 44 ans, marchant de vin 75 avenue Niel, et Eugène Chrétien, 38 ans, fruitier 45 rue du Bac, sont ses témoins lors de son mariage avec Paul Grattier le 8 avril 1890 à Paris 17e.
Remariée avec Georges Chamot le 10 février 1906 à Paris 10e |
| | Paul Ripaux 1901-1982 Paul Victor René
Fils de Victor Jean Alexandre Ripaux (31 ans en 1901, né le 26 février 1870 à Mieuxcé, fils de Jean Ripaux et de Cécile Bienvenue, cultivateur au Poirier à Mieuxcé) et de Clémence Alexandrine Beyer (29 ans, cultivatrice)
Né le 13 mars 1901 à Mieuxcé dans l'Orne
Epouse Hélène Ragot le 11 janvier 1927 à Saint Ceneri
Mort le 18 mai 1982 à Villaines-la-Juhel en Mayenne
Mais a-t-il un lien avec la première épouse de Paul Grattier ??? |
| | Paulette Ripaux 1929-1979 Paulette Hélène Valentine
Fille de Paul Ripaux et d'Hélène Ragot
Née le 19 mai 1929 à Mieuxcé
Morte le 6 mai 1979 à Mieuxcé |
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