Sainte Radegonde est raccordé au reste du monde par une piste cyclable bien pratique.

Quelques passerelles, enjambant les canaux en des points stratégiques, nous permettent de parcourir des circuits à l'abri des voitures et d'un kilométrage adapté à toutes les énergies. 12, 15, 23, 45 km au choix et même 65 pour aller prendre un petit bain de mer à la pointe de l'Aiguillon !

Ces pistes sont mixtes. Elles empruntent assez souvent le réseau de petites routes goudronnées qui existait déjà, et certains tronçons ont été créés en utilisant un matériaux qui ressemble assez fortement à du sable fortement tassé. C'était très bien au début mais rapidement quelques inconvénients sont apparus.

D'abord, ces pistes ne semblent pas du tout convenir aux cyclistes traditionnels. Avec leurs beaux vélos à roues fines, ils préfèrent visiblement l'asphalte. Ainsi nous croisons souvent de nombreux cyclistes qui sont sur la départementale alors que la piste est déserte. Y a-t-il eu concertation avec leurs associations pour le choix du tracé et du matériaux ? J'en doute.

Ensuite quelques points ont été mal étudiés. Je pense notamment au tunnel sous la 137 dont le sol est plus bas que le canal voisin et le plafond plus bas que ma tête. Il faut donc rouler dans l'eau plié sur le vélo, ou bien venir avec ses bottes ...

Bref quand le niveau de l'eau est vraiment haut il faut éviter le tunnel et traverser la nationale. Mais il est impossible de regagner la piste de l'autre coté ! Il faudrait franchir le talus et la haie de ronces et d'arbres ! On est donc bon pour se payer la nationale alors que la piste est là tout prêt !

Enfin quelques détails présentent un danger certain. Des plots amovibles ont bien évidemment été enlevés mais il reste les tubes métalliques dépassant du sol sur plusieurs centimètres.

Et puis maintenant voici venu l'épreuve du temps. Comment la piste en sable a-t-elle résisté à la végétation, comment est elle entretenue, c'est ce que je vous propose de voir dans les page suivantes.